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Résister aux démarches qualité, avec la démarche qualité de vie de la CGT
La CGT propose un document de travail pour améliorer les conditions de vie au travail. Le but : proposer au patronat et aux autres organisations syndicales des négociations sur un mal qui coûte des vies et 80 milliards d’euros à la collectivité, soit 4 points de PIB.
« Bien souvent, ce sont les femmes qui subissent ce fléau, notamment par le temps partiel imposé et les inégalités salariales. Il y a donc urgence à ce que les négociations s’engagent sérieusement afin que les salariés puissent s’épanouir au travail » explique en préambule la CGT. Le syndicat propose une base de travail sur laquelle réfléchir et négocier autour de l’idée de la « qualité de vie au travail », c’est-à-dire donner à chaque salarié la possibilité de faire du bon travail dans de bonnes conditions. La centrale syndicale définit la qualité de vie au travail ainsi : « un état de bien – être au travail perçu individuellement et collectivement qui englobe l’ambiance, l’ergonomie, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, le degré d’implication et de responsabilisation, l’équité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation des acquis professionnels et personnels par une formation qualifiante et une évolution de carrière. »
Le cri d’alerte des syndicats des organismes régionaux de sécurité sociale
Publié le 13/12/2012
Par Nord Eclair
| SOCIAL |
Les syndicats des organismes de sécurité sociale du Nord-Pas-de-Calais ont décidé de tirer la sonnette d’alarme. Manque de personnel et de moyens, les employés souffrent et les allocataires trinquent, assurent-ils.
Veuillez trouver un communiqué com presse imp-ts 12 12 12 reprenant l’exemple d’une retraitée lourdement sanctionnée dans son pouvoir d’achat par les mesures gouvernementales.
Contrairement aux déclarations du 1er ministre assurant que seuls les retraités les plus aisés seraient mis à contribution, c’est un exemple parmi beaucoup d’autres démontrant que les petites retraites sont également lourdement impactées par les différentes mesures fiscales que sont :
Le gel du barème des impôts
La suppression de la demi-part fiscale pour les veuves, veufs, séparé(e)s, divorcé(e)s .
La taxe de 0.30% pour les retraités imposables
L’augmentation de la TVA qui passera de 19,6% à 20%
L’augmentation des transports etc..
Sanctionner les bas revenus, les petites retraites n’a rien à voir avec la justice fiscale, la justice sociale et le progrès social !!!
Pour l’Union Syndicale des retraités CGT du Nord
LEFEVRE Jacques
Secrétaire général
Aides de l’Agglomération val de Sambre aux entreprises privées :
l’Union locale CGT demande des comptes
Publié le 08/12/2012
Par La Voix Du Nord
| FONDS PUBLICS | L’Agglomération Maubeuge val de Sambre assure-t-elle un suivi efficace des fonds publics qu’elle verse aux entreprises privées ?
La CGT, qui a toujours le million d’euros attribué à MCA en travers de la gorge, se pose la question. Et propose de revoir les conditions d’attribution des aides financières.
Les termes restent mesurés, mais sur le fond la critique est sévère. Dans un contexte économique et social « très tendu », l’union locale CGT de Maubeuge goûte peu l’attitude de l’exécutif de l’Agglo, qui hésite toujours à réclamer le million d’euros versé en 2007 à MCA en échange de 335 embauches qui n’ont jamais eu lieu. Pour la CGT, l’affaire est entendue : « La clause de remboursement doit s’appliquer car il s’agit de respecter les principes de droit. tranche le secrétaire général de l’union locale, Christophe Savaux. À défaut, la crédibilité de l’Agglo serait remise en cause et ça créerait un précédent que pourraient invoquer les autres entreprises qui ont bénéficié de ces aides. » Pas question non plus de proroger l’accord avec le constructeur automobile, étant entendu que personne n’imagine sérieusement l’embauche de plusieurs centaines de personnes dans les deux ou trois ans à venir. Ni de verser cette somme aux salariés sous forme de prime exceptionnelle : « C’est au patronat de payer ses salariés, insiste Christophe Savaux, des fonds publics ne doivent pas s’y substituer. » D’autant que les syndicalistes estiment que les grands groupes comme Renault bénéficient déjà de pas mal d’aides de l’État versées « sans contrepartie ».
Positionnement des élus
L’union locale réclame plusieurs mesures. D’abord une clarification de la position de l’exécutif face à la volonté du MEDEF « d’améliorer la compétitivité », volonté dont les conséquences font l’objet d’une interprétation différente entre syndicats patronaux et de salariés. « Lors du dernier conseil d’agglo, on a été un peu surpris par la position de M. Pauvros, qui semble aller dans le même sens que le MEDEF » s’inquiète Christophe Savaux. Au choc de compétitivité, la CGT préfère un « choc politique » pour « mettre l’économie au service des besoins de la population, et en premier lieu de l’emploi. » Partant de là, les syndicalistes attendent de l’Agglo qu’elle apporte son aide à la création d’entreprises, mais aussi aux entreprises en difficulté – exception faite des multinationales et autres groupes cotés au CAC 40 -, et à celles qui développent leurs activités. Ceci dit, la CGT propose une révision des critères d’attribution de ces aides prenant en compte, outre les embauches, l’intégration des jeunes, la sécurisation de l’emploi, et une amélioration des conditions de travail.
Et pour éviter que ne se reproduise un scénario du type MCA, les mêmes demandent l’élaboration d’une procédure de suivi plus efficace des entreprises subventionnées. L’union locale a recensé – « dans la Voix du Nord, car on n’a pas eu de réponse de l’Agglo » – douze entreprises sambriennes aidées depuis 2006 (Menissez, Sambre et Meuse, Tôles perforées, Serim Marpent, etc.) pour des montants allant de 150 000 à 350 000 E, dont elle aimerait avoir des nouvelles. À l’avenir, la CGT recommande des réunions plus fréquentes de la commission de suivi des aides, la dernière datant d’avril 2011. « L’Agglo ne peut pas être un guichet qui distribue des fonds publics, résume Christophe Savaux. C’est quand même nos impôts… »
Le matin, donc. Devant les grilles du Salon de l’auto, plus d’un millier d’ouvriers de l’industrie automobile – les « PSA » d’Aulnay, les « Ford » de Blanquefort, les « Renault » de Flins, les « General Motors » – font entendre leur voix et veulent entrer dans le Salon. En face d’eux, 200 à 300 CRS qui les neutralisent à coup de gaz lacrymo. En guise de réponse, les jets de pierre fusent. Le clim…