5 mars 2013 – Non à l’accord du 11 janvier

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 5 mars 2013

Publié le mardi 5 mars 2013
Une grande mobilisation pour un message clair

Plus d’austérité, plus de flexibilité ?
Pour nous c’est non !

Vidéo

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5 mars – 8 mars 2013 : mobilisons-nous toutes et tous

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 21 février 2013

Pour les femmes en 2013 : des droits nouveaux pas des reculs !

L’accord sur l’emploi du 11 janvier 2013 est un véritable piège pour les femmes !

D’après le gouvernement et les organisations signataires (Medef, CGPME, UPA, CFDT, CFE-CGC et CFTC), l’Accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 serait une avancée pour les femmes. Attention, c’est un piège !

C’est en fait plus de latitudes aux entreprises pour licencier, plus de flexibilité au détriment des salariés, les femmes comme les hommes seront concernés. Parce qu’elles sont plus nombreuses dans les emplois précaires et à temps partiel, les femmes seront encore plus touchées.

Contrairement à ce que dit le gouvernement, la modulation du temps de travail est accentuée par de nouvelles dispositions dont l’impact sur la vie privée est extrêmement lourd en désaccord même avec les textes européens.

Le temps partiel concerne majoritairement des femmes (82 % soit 3,3 millions de femmes), est devenu la norme dans certains métiers (la majorité des caissières, 76 % des femmes de ménages et des emplois de service à la personne). Cette forme d’emploi se propage y compris dans la fonction publique, et même parmi des professions très qualifiées : téléopératrices, techniciennes de laboratoire, psychologues

Il est aussi caractérisé par des formes d’emploi précaires et d’horaires atypiques, décalés, morcelés, en complète contradiction avec une articulation vie professionnelle / vie personnelle. Il est aussi massivement mal rémunéré : les femmes représentent 80 % des très bas salaires, à temps partiel dans 74 % des cas, avec des ressources inférieures à 800 euros par mois. Et dans bien des cas, le niveau de pension de retraite ne fera que creuser les écarts.

Il explique pour moitié les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. C’est un résultat qui ne doit rien au hasard : les dispositifs d’allégements de cotisations sociales mis en œuvre à compter de 1992, et renforcés en 1996, ont conduit à une accélération brutale du recours au temps partiel, trop souvent subi.

-

L’introduction d’un seuil horaire de 24h pour les temps partiels est présentée comme une mesure positive mais des exceptions et des dérogations nombreuses sont prévues et/ou pourront être négociées dans les branches. Les étudiant-e-s de moins de 26 ans, les salarié-e-s dont les employeurs sont des particuliers ne sont pas concernés ; des dérogations individuelles à la demande des salarié-e-s sont prévues. Mais des pressions risquent d’être très fortes ! Enfin, le calcul de la durée du travail peut se faire sur toute l’année, ce qui réduit de beaucoup la portée du seuil horaire de 24h et peut même conduire à ce qu’il n’y ait aucune majoration de la rémunération.

Le dispositif de majoration des heures complémentaires est discriminatoire.

L’accord prévoit que les heures complémentaires seront majorées de 10 % dans la limite d’1/10 d’heure au-delà de la durée contractuelle, puis de 25%. Ces taux sont inférieurs à ceux qui s’appliquent aux heures supplémentaires pour les temps pleins (respectivement 25 et 50 %). De plus, des accords collectifs dérogatoires pourront prévoir des taux encore inférieurs. C’est une discrimination indirecte contre les femmes.

Alors que l’on ne pouvait plus signer d’accords de temps partiel modulé depuis le 22 août 2008, l’ANI réintroduit de la flexibilité, il la renforce et l’organise.

La CGT propose de :

- Renchérir le coût du travail à temps partiel contraint, ce qui permettrait de renverser la logique d’incitation qui défie le bon sens, de pénaliser les entreprises qui en font un mode de gestion permanent. Deux formes de renchérissement sont envisageables et doivent être discutées :

* Une majoration des cotisations des employeurs profiterait également à la protection sociale. La possibilité de cotiser sur la base d’un temps complet est offerte aux entreprises depuis 2003, mais cette faculté est restée sans suites, faute d’obligation.

* Une compensation pour les salarié-e-s concernées : le temps partiel est clairement associé à la précarité et aux autres « formes flexibles d’emploi ». Pourquoi ne pas renforcer par des primes de précarité les droits des salarié-e-s contraint-e-s au temps partiel alors que c’est le cas pour les contrats à durée déterminée et d’intérim ?

- Renforcer les droits sociaux pour les contrats courts : supprimer la notion de « prorata temporis » pour tous les temps partiels (droit à la formation, protection sociale, droit social et syndical…). Garantir un seuil des 24h hebdomadaires, sans dérogation, pour assurer le franchissement de la barre des 200 heures trimestrielles et des 800 heures par an pour la maladie et la retraite.

- Possibilité de passage à temps complet pour toutes les personnes en temps partiel contraint.

- Pas de dérogation à la règle d’une seule coupure dans la journée d’au maximum 2 heures, sauf certaines professions très spécifiques et précisément justifiées avec contrepartie en proportion. Interdiction de la modulation pour le travail à temps partiel.

- Toute heure complémentaire doit être majorée, à 25 % puis à 50 %, comme le préconise la Cour de justice européenne.

De nouvelles négociations vont s’ouvrir ou sont en cours sur la qualité de vie au travail et l’égalité professionnelle, sur l’indemnisation du chômage, sur les retraites. La CGT va continuer à y porter ses exigences sur l’égalité professionnelle.

Pourtant, depuis juin 2012 des avancées sont à noter : Une nouvelle loi contre le harcèlement sexuel ; des engagements pris par le comité interministériel pour combattre le sexisme et les préjugés sexistes ; un nouveau décret sur l’égalité professionnelle paru le 18 décembre 2012 imposant une négociation sur les rémunérations, un protocole d’accord sur l’égalité professionnelle dans la Fonction publique.

Pour la CGT, il est impossible de reculer, la loi sur l’emploi ne peut pas reprendre cet accord tel quel !

Tout projet de loi doit faire l’objet « d’une étude d’impact sur le genre », nous exigeons que ce principe, introduit par la Ministre des droits des femmes, soit appliqué maintenant !

5 mars/ 8 mars 2013 : mobilisons-nous toutes et tous
pour l’égalité entre les femmes et les hommes

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Égalité de devoirs et de droits – Lille – 19 janv. 2013

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 14 janvier 2013

LE COLLECTIF RÉGIONAL POUR L’ÉGALITÉ – LILLE

rappelle que d’après la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen

«Les Hommes naissent et demeurent Libres et Égaux en Droits»

C’est pourquoi nous manifestons

le samedi 19 janvier 2013 à 14h30 place de la République à Lille

pour dire que :

Égalité de devoirs et de droits - Lille - 19 janv. 2013 dans Actions_régionales affiche-19-janv-13Les personnes Lesbiennes, Gay, Bi et Trans veulent enfin être des citoyennes et des citoyens à Égalité de devoirs et de droits.

Le mariage c’est l’égalité légitime pour tous les couples, c’est un Droit Universel.

Le mariage n’est pas qu’une reconnaissance de l’amour mais aussi la protection des conjoint-e-s.

Le mariage c’est la sécurité pour tous les enfants.

Le mariage c’est aussi la possibilité pour les couples de salariés gays et lesbiens de faire valoir des droits à l’entreprise tels que les congés pour événements familiaux, les pensions de réversion…

La PMA doit être légalisée à tous les couples sans conditions de restriction.

Tous les enfants ont droit à la reconnaissance de leur famille par la République.

Les liens affectifs ne sont pas que biologiques et qu’il faut donner l’autorité parentale au parent social.

Le code civil doit enfin prendre en compte la diversité des  familles sans distinction.

Les familles hétéroparentales, homoparentales, monoparentales et recomposées ont toutes le droit à la filiation.

Un plan national de lutte contre la transphobie et la reconnaissance réelle des personnes trans doit compléter la loi votée.

Chaque personne de ce pays doit pouvoir donner son sang sans considération d’orientation sexuelle.

Enfin, nous avons lutté hier, nous luttons aujourd’hui et nous lutterons demain contre toutes les formes de discriminations, contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie, la biphobie, mais aussi contre le sexisme et toutes les formes de racisme.

Le Collectif Régional pour l’Égalité – Lille

Signataires

APGL Grand Nord, CFDT59-62, CGT 59, CRSH, EELV59-62, Front de Gauche Lille, FSU 59-62, Gauche Alternative Lille, Homovert-e-s, J’En Suis J’Y Reste, L’Egide,
Le Planning Familial NPDC, LGPLille, MJS Nord, Osez le féminisme 59, Parti Pirate NPDC, Solidaires 59-62, SOS Homophobie, SUD Education 59-62, UNEF.

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Conférence sociale 9 et 10 juillet 2012

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 6 juillet 2012

Publié le 5 juillet 2012

Conférence sociale des 9 et 10 juillet

Point de presse avec Bernard Thibault

(vidéo)

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Introduction liminaire du secrétaire général de la CGT lors du point de presse du 5 juillet 2012

La CGT s’est félicitée du principe de cette conférence qui marque une posture plus volontariste du gouvernement en matière de dialogue social.

La CGT considère qu’il faut faire progresser à cette occasion la démocratie sociale. Nous nous félicitons de la réunion sur ce thème le 9juillet avec le président de la République, en préambule à la Conférence sociale.

Comme j’ai eu l’occasion de le souligner lors de la rencontre organisée en juin par le Premier Ministre, le président de la République et le gouvernement doivent tenir compte des aspirations des salariés à plus d’écoute des syndicats et à plus de prise en compte de leurs attentes pour de réels changements de politique économique et sociale.

Comme sur l’ensemble des sujets en discussion, la CGT fera part de ses propositions et revendications qui portent dans trois directions sur la démocratie sociale :

· La production des normes sociales,

· Les institutions représentatives des personnels et leurs attributions,

· Les droits et les moyens syndicaux.

J’en cite quelques-uns pour l’exemple :

· La reconnaissance de droits nouveaux en faveur des salariés pour intervenir dans les entreprises,

· La reconnaissance du droit syndical interprofessionnel,

· Mettre fin à la discrimination dans les moyens matériels et financiers entre organisations d’employeurs et salariés,

· Réformer la représentativité des organisations d’employeurs,

· Faire respecter la liberté syndicale sur le lieu de travail.

La Conférence sociale sera un moment important. Nous jugerons de la réussite de cette conférence en fonction du degré de prises en comptes de nos propositions.

La CGT a beaucoup insisté sur la nécessité de lier étroitement les choix économiques aux dossiers sociaux qui définissent le périmètre des tables rondes à partir desquelles le dialogue va s’organiser avec le gouvernement.

Il y a à l’évidence des questions économiques lourdes qui relient les différents thèmes retenus.

La plus centrale tourne autour du choix de l’austérité renforcée ou d’un nouveau type de croissance créateur d’emploi.

Le Sommet européen des 28 et 29juin a certes adopté quelques mesures d’urgence pour parer au plus pressé mais comme la CES l’a affirmé, on peut douter que ces mesures soient à la hauteur des défis auxquels l’Union européenne doit répondre pour regagner la confiance des travailleurs et des citoyens.

Nous sommes bien loin de la perspective d’un « contrat social pour l’Europe » porté par l’ensemble du mouvement syndical.

Il y a des attentes contradictoires qui s’expriment avant la Conférence. Le patronat, s’il prend acte du changement de majorité politique continue de peser de tout son poids pour que le cap soit maintenu en matière de flexibilité du travail et d’allègement du coût du travail.

Le changement doit justement consister à tourner le dos aux vieilles recettes qui n’ont pas marché.

C’est bien la dévalorisation du travail qui est à l’origine de la crise systémique du système économique et il est donc faux, comme l’affirme MadameParisot, que les difficultés économiques et le chômage seraient liés à un coût du travail trop élevé en France. Le coût du travail, productivité horaire du travail incluse, est en-dessous de la moyenne de l’Union européenne.

Toute mesure qui s’appuierait sur un tel postulat aurait des effets négatifs sur la sortie de crise et sur l’emploi.

Le rôle de l’Etat doit être fondé sur une vision stratégique et de long terme. La CGT considère qu’il n’y aura pas de solution durable en matière d’emploi, de pouvoir d’achat ou de redressement productif s’il n’y a pas un ensemble de mesures permettant de s’extraire de la recherche de la rentabilité financière de court terme qui domine dans les entreprises.

Plusieurs propositions concrètes formulées par la CGT sur les différents thèmes revendicatifs visent à modifier en profondeur les choix de gestion dans le sens de l’intérêt du pays comme dans l’intérêt des salariés.

C’est notamment le cas de la remise à plat complète des aides et exonérations fiscales et sociales aux entreprises qui s’élève à 172milliards d’euros, soit près de 4fois l’impôt que versent les sociétés.

Si les deux jours de conférence ne permettront pas à l’évidence d’approfondir toutes les questions posées, la CGT attend, au-delà de négociations à engager, des mesures immédiates qui appellent une expression du gouvernement.

La CGT considère qu’il est urgent en plusieurs domaines d’obtenir de premières décisions concrètes en faveur des salariés.

· Nous avons notamment mis en avant l’égalité salariale femmes-hommes où il faut maintenant instituer des sanctions pour les entreprises qui ne respectent pas la loi,

· On pourrait faire de même pour les employeurs pratiquant des minimums de branche inférieurs au SMIC pour booster la négociation sur les grilles de rémunération,

· On pourrait aussi majorer les heures complémentaires à 25% (puis 50%) pour les salariés à temps partiel. Ou encore créer une « sur cotisation » employeur destinée à dissuader ceux-ci à recourir aux emplois précaires ou aux emplois à temps partiel subi,

· Il faut convoquer d’urgence la Commission nationale de lutte contre le travail illégal qui représente au moins l’équivalent de 4points de PIB et qui porte un grave préjudice aux finances publiques et au financement de la protection sociale.

Dans le même ordre d’idée, la situation des travailleurs sans-papiers doit être réexaminée sous l’égide du Ministère du Travail,

· Il y a urgence à prendre toutes les mesures nécessaires pour stopper la fermeture de sites, les plans de licenciements et donner les droits suspensifs aux salariés sur les choix stratégiques, redéfinir le licenciement économique (voir décision Cour de Cassation Sodi Medical),

· La suppression de la Loi TEPA, l’augmentation des effectifs à Pôle Emploi avec l’objectif d’un agent pour accompagner 60demandeurs d’emploi, la consolidation de l’AFPA, le rétablissement de l’AER (Allocation Equivalent Retraite) supprimée au1erjanvier2011 pour les seniors au chômage afin de leur assurer un revenu de remplacement ou de complément,

· Il ne doit plus être possible de conjuguer dans une même entreprise des périodes de chômage partiel et des périodes où l’on impose des heures supplémentaires,

· Il faut une remise à plat du dispositif de rupture conventionnelle du contrat de travail qui donne lieu à de nombreux abus.

La CGT considère que les exigences de rentabilité financière sont la première cause de la désindustrialisation. Ces exigences minent la rémunération du travail, l’investissement dans les productions, la recherche et l’innovation.

L’état stratège et développeur doit se donner les moyens de ses ambitions, au service de l’intérêt général.

La CGT préconise de fixer l’objectif de créer un million d’emplois à l’horizon 2017, ce qui contribuerait au plein emploi car un emploi industriel génère quatreemplois induits dans le reste de l’économie.

Il faut équilibrer les rapports donneurs d’ordre / sous-traitants, porter la part du PIB consacrée à la recherche et développement à 3% à l’horizon 2017 et limiter les dividendes versés aux actionnaires à 10% de l’excédent brut d’exploitation de l’entreprise.

Il est nécessaire d’assurer des financements appropriés : un pôle financier public et des crédits sélectifs et à taux réduits pour les PME et les collectivités territoriales doivent y contribuer.

Après la mesure très décevante prise au 1erjuillet sur le SMIC et la confirmation d’un tassement global des rémunérations en 2011, il est nécessaire que la Conférence sociale puisse fixer un cap plus stimulant.

La remise à plat totale du système d’exonération de cotisations sociales est une urgente nécessité. Chacun le sait, ce système est une véritable « trappe à bas salaire ». Il s’agit aujourd’hui de renverser ce mécanisme qui consiste en réalité à subventionner des employeurs dont la grande masse n’est pas exposée à la concurrence internationale, sans aucune contrepartie en matière de création d’emploi ou d’augmentation des salaires.

La CGT se refuse d’entrer dans la querelle stérile consistant à opposer hausse du SMIC et progression générale des salaires. Instaurer des mécanismes de sanctions contre les employeurs pratiquant des minimas de branche inférieurs au SMIC et relancer des négociations de branche à dater dans un calendrier court permettrait de dynamiser la négociation salariale.

Une attention particulière doit être accordée aux salariés des TPE dont le salaire moyen mensuel à temps complet est de 1330euros bruts inférieur à ceux des entreprises de plus de 1000salariés.

Nous rappelons nos revendications en matière de retraite qui portent notamment sur le rétablissement du droit au départ à la retraite à 60ans et la reconnaissance de la pénibilité des métiers en consolidant le système actuel de retraite par répartition.

Les discussions doivent débuter dès que possible.

La question du financement de la protection sociale est essentielle pour assurer la pérennité de notre système solidaire de sécurité sociale. Cela nécessite une réforme du financement des cotisations employeurs, notamment par l’institution d’une modulation des cotisations en fonction de la politique des entreprises en matière d’emplois et de salaires.

La situation dans les différentes fonctions publiques appelle un bilan contradictoire des réformes actuellement en cours avant d’officialiser des mesures négatives portant sur l’emploi et les missions au service de la population.

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Conférence sociale

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 6 juillet 2012

Conférence sociale dans Chômage humanitefr
le 5 Juillet 2012

 

Thibault appelle

le gouvernement

à « changer en positif le quotidien des salariés »

 

Le secrétaire général de la CGT a demandé jeudi au gouvernement de « montrer un certain volontarisme (…) pour changer en positif le quotidien des salariés ».

Bernard Thibault s’exprimait devant la presse quatre jours avant le début de la conférence sociale des 9 et 10 juillet. « C’est un moment important pour le gouvernement qui doit montrer un certain volontarisme à prendre des mesures pour changer en positif le quotiden des salariés », a-t-il dit.

Première de ces mesures: « stopper la fermeture des sites performants » et « redéfinir le licenciement économique » par une loi. Pour le leader de la CGT, qui évalue à 80.000 le nombre d’emplois menacés actuellement, « les exigences de rentabilité financière sont la première cause de la désindustrialisation ». « Le coût du travail est inférieur à la moyenne européenne » et « il est donc faux de dire, comme l’affirme Laurence Parisot (présidente du Medef, ndlr), que les difficultés économiques et le chômage seraient liés à un coût de travail trop élevé ».

Bernard Thibault a aussi demandé que « les salariés aient un droit de regard sur les choix stratégiques des entreprises », « un droit suspensif » sur les décisions, au sein des Conseils d’administration.

Mesures immédiates

Le numéro un de la CGT a plaidé également en faveur de « mesures immédiates qui ne coûtent pas des milliards ». Il a cité la nécessité d’imposer des sanctions aux entreprises qui ne respectent pas la loi en matière d’égalité professionnelle hommes-femmes et à celles qui ne respectent pas le Smic. Il a souhaité également « la remise à plat complète des aides et exonérations sociales et fiscales aux entreprises qui s’élèvent à 172 milliards d’euros par an » et la convocation de la Commission nationale de lutte contre le travail illégal.

Le secrétaire général de la CGT a suggéré aussi au gouvernement de fixer « l’objectif de créer un million d’emplois dans l’industrie à l’horizon 2017″. Il a expliqué qu’un emploi industriel génère quatre emplois supplémentaires dans l’économie.

  • A lire aussi:

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Conférence sociale des 9 et 10 juillet 2012

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 16 juin 2012

Conférence sociale des 9 et 10 juillet 2012 dans Conditions de travail croissance-et-justice_11

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Fiscalité

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 18 novembre 2011

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Au travail et dans la vie

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 7 novembre 2011

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Publié le vendredi 28 octobre 2011


Au travail et dans la vie

Luttons contre les violences et le harcèlement faits aux femmes

La CGT s’associe au 25 novembre 2011, « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, tous ensemble pour des actions de mobilisation et de préventions dans les entreprises. »

La violence envers les femmes est définie comme « tout acte portant un préjudice physique, sexuel ou psychologique, dans la sphère privée comme dans la sphère publique ; elle provoque des traumatismes évidents et constitue un frein à la lutte des femmes pour l’égalité des chances sur le plan juridique, social, économique et politique ».

Le monde du travail est, au même titre que les espaces publics ou la cellule familiale, un lieu où les femmes sont exposées aux violences sexistes et sexuelles de certains hommes : injures, agressions physiques, harcèlement sexuel, agression sexuelle, harcèlement moral, humiliations, viol, pornographie, incitation à la prostitution etc.

La salariée est dans une situation de subordination. Elle est aussi économiquement dépendante de son travail. Dans ce contexte de contrainte économique, les violences portent atteinte non seulement aux droits fondamentaux à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité physique et psychique de la personne, mais également à son droit à l’égalité professionnelle et plus largement à son droit au travail.

Les violences sexuelles sur le lieu du travail sont une menace sur l’emploi et la carrière : refus d’embauche, détérioration des conditions de travail, notation bloquée, mutation, refus de promotion, mise au « placard », déqualification, licenciement, etc.

Les violences à l’encontre des femmes recouvrent notamment : les discriminations sexistes, les violences physiques, le harcèlement sexuel, le viol, la prostitution, la pornographie, les mutilations génitales féminines. Elles traduisent et perpétuent l’inégalité entre les femmes et les hommes et elles sont un obstacle fondamental à l’égal accès des femmes et des hommes au pouvoir politique, économique et social.

Les conséquences des violences sexuelles et sexistes

Elles sont psychologiques et physiques, tant sur le plan du travail que financier. Quel que soit le type de violence, les personnes qui en sont victimes décrivent une violation de leurs droits, une souffrance, « un ras-le-bol ».

La plupart des femmes et des hommes souffrent de dépression et développent des sentiments d’angoisse, de méfiance, de perte de confiance et d’agressivité envers les autres, ravivant ainsi des violences antérieures.

Parmi les victimes reçues à l’Association contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), 95 % d’entre elles ont perdu leur emploi, par licenciement ou démission !

Sur le plan familial, les femmes font part des multiples difficultés qu’elles rencontrent avec leur mari ou compagnon et lorsqu’elles ont des enfants, elles culpabilisent de ne plus être disponibles pour eux, de pleurer devant eux, de ne plus être attachées à la vie.

Plusieurs lois récentes renforcent les moyens de combattre les discriminations :

-loi du 9 mai 2001 relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ; -  • loi du 16 novembre 2001 relative à la lutte contre les discriminations ;
-
directive du 23 septembre 2002 (charge de la preuve, discrimination indirecte) et par l’ouverture de nouveaux droits (congé de maternité, harcèlements, etc.) ;
-
accord national inter-professionnel du 1er mars 2004 relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
-
loi du 30 décembre 2004 sur la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) ;
-
loi sur le harcèlement (moral et sexuel) ;
-
loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux conséquences de ces dernières sur les enfants.

Il reste à les faire appliquer dans l’entreprise et dans la société. Aller à l’information, se former, s’emparer de façon offensive des négociations annuelles obligatoires, car c’est là que le sort des femmes se joue réellement dans l’entreprise et rien ne se fera sans l’intervention des femmes et des organisations de la CGT !

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Permis unique

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 18 mars 2011

Permis unique dans Conditions de travail

DIRECTIVE PERMIS UNIQUE

Patrick Le Hyaric | 17 mars 2011 at 5 05 28 03283 | Catégories : Au Parlement européen, Directive Bolkestein, Directive Permis Unique, Directives services, Emploi, Europe, GUE / NGL, Parlement européen, Patrick Le Hyaric, patricklehyaric.fr, patricklehyaric.net, Union Européenne | URL : http://wp.me/pAgrH-1bx

Ce mercredi 16 mars en commission Emploi, nous avons dû nous opposer à un texte de «compromis» qui permet d’accorder des droits différents aux travailleurs selon leurs origines. La directive « permis unique » s’inspire de la directive « Bolkestein » qui institue le principe du pays d’origine et permet donc des différences de traitement [...]

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Egalité femmes-hommes

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 8 mars 2011

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Une interview de Rachel Silvera, économiste, chercheuse

Egalité femmes/hommes : il est urgent d’avancer

rachelsilverab1d9f1.pngLe mensuel de la CGT aux syndiqués, Ensemble !, consacre ce mois ci un dossier sur le 8 mars. La chercheuse et économiste Rachel Silvera y est notamment interrogée par Cyrielle Blaire, journaliste.

Les droits et la place des femmes dans le monde du travail progressent-ils ?

On ne peut pas dire qu’il n’y a pas eu de progrès. Aujourd’hui, les femmes sont massivement salariées, et celles qui démarrent un travail restent sur le marché de l’emploi qu’elles aient ou non des enfants, qu’il y ait ou non la crise.

Sur la question des rémunérations, les salaires moyens des femmes sont toujours inférieurs d’un quart par rapport à ceux des hommes. Chez elles, le temps partiel est très répandu, leurs emplois sont moins qualifiés, elles travaillent plus souvent dans les PME où il est moins facile de négocier. Mais quand on élimine ces variables, entre 12 % et 15 % d’écart ne s’expliquent pas et constituent de la discrimination pure. Si les filles réussissent mieux à l’école, sont plus diplômées que les hommes, le fait est que l’entreprise ne leur offre pas les mêmes promotions, les mêmes rémunérations à poste égal ! Et ceci malgré un nombre de lois invraisemblable en France, mais qui n’ont guère de traduction concrète.

Sur quels autres points est-il urgent d’avancer ?

Un nouveau thème s’invite actuellement : celui du droit à un service public de la petite enfance. À travers cette revendication, c’est la question de la double journée des femmes qui est posée.

En ce qui concerne le partage des tâches domestiques ou les modes d’accueil, c’est-àdire tout ce qui permet aux femmes de réussir leur émancipation, on patine. Mais le gros point noir aujourd’hui, c’est la précarité et le temps partiel. On oublie ces femmes qui sont obligées d’accepter des miettes d’emploi, deux heures par ici deux heures par là, souvent dans le nettoyage, dans le commerce et dans l’aide à la personne.

Elles n’ont pas de reconnaissance, pas de vrai statut, font des journées de travail parfois pires qu’un cadre en étant payées un demi-smic. Il y a une vraie fracture entre celles qui ont acquis des qualifications, qui commencent à avoir droit à une carrière, même s’il y a toujours un plafond de verre, et les femmes d’en bas pour qui la situation s’est aggravée. Comme il s’agit de femmes isolées, peu syndiquées et souvent issues de l’immigration voire sans papiers, il y a peu de relais dans notre société.

Quel rôle peuvent jouer les organisations syndicales ?

Je crois beaucoup au fait que le syndicalisme doit changer, être vigilant et aller auprès de ces salariées peu organisées. Le fait d’avoir intégré la question de l’égalité dans le débat sur les retraites, d’avoir mis en avant comme l’a fait la CGT que la réforme allait être une double peine pour les femmes à cause des carrières hachées, c’était nouveau et cela a été une avancée. Faire du gender mainstreaming, c’est-à-dire intégrer l’égalité dans toutes les revendications, c’est aussi ça le syndicalisme de demain ! Mais cela suppose des formations, par exemple pour apprendre à négocier les écarts de salaire hommes-femmes qui sont difficiles à maîtriser car les statistiques ne sont pas faciles à analyser.

____________________

8 mars : journée internationale des droits des femmes

L’égalité, un combat de tous les jours

Clic Expression directe de la CGT sur France 2, France 3 et France 5

  

 

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