Feignies – Grève à Sambre et Meuse

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 3 juin 2013

Feignies - Grève à Sambre et Meuse dans Actions_locales cgt-ul-_jj-201x300

Une grève a débuté ce matin 6 h à SAMBRE et MEUSE à Feignies à l’appel de la CGT et de la CFTC.

Les salaires de mai ne sont toujours pas payés et les banques indiquent ne pas avoir de virements en traitement. Cela devient une habitude et les salariés excédés ont décidé de débrayer ce matin. L’équipe d’après midi, déjà contactée, prendra le relai.
Ajoutez à cela le dépôt d’un cahier revendicatif déposé il y a un mois et demi et toujours sans réponse de la direction

Ce matin après contact infructueux avec la direction, les salariés ont claqué la porte et ont donc décidé la grève.

A noter que le patron a indiqué qu’il les reverrait à son retour du Tribunal de Commerce où il se rend ce matin dans le cadre d’une enquête …. serions-nous au début d’une procédure de redressement judiciaire ???  Inquiétant.

Le piquet de grève est installé à l’entrée de l’usine.

Votre visite aux grévistes sera un soutien appréciable et apprécié par les salariés !

Contact : Aurélien MOTTE, DS CGT : 06 78 65 29 40

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la Cgt appelle à l’unité des syndicats et des travailleurs!

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 31 mai 2013

Le Fennec en 2007,
l’unité des travailleurs et des syndicats
avait permis la victoire

la Cgt appelle à l’unité des syndicats et des travailleurs!  dans Action sociale cgtsantetactionsociale2Rappel :2007-300x200 dans Actions_locales

 

6 JUIN 2013 A 10 HEURES

SALLE POLYVALENTE DE LOUVROIL (à coté de la mairie)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES SALARIES

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DÉBRAYAGE DE 10 HEURES A 12 HEURES

POUR PERMETTRE A TOUS DE PARTICIPER
____________________________________


La Cgt propose la stratégie du collectif !

 

La fusion/absorption est l’affaire de tous, la Cgt appelle l’ensemble des organisations syndicales à s’unir avec les travailleurs du Fennec, pour construire un collectif de défense de nos acquis et de nos emplois.

C’est tous ensemble que nous devons décider des revendications que nous porterons face au repreneur, c’est ensemble que nous déciderons de la stratégie collective à adopter face à cet enjeu majeur !

Parce que la Fusion n’est pas qu’une affaire d’élus, nous voulons associer toutes les catégories de travailleurs à la lutte à mener, c’est l’union des salariés qui sera leur force principale ! C’est le sens que nous voulons donner à cette première Assemblée Générale !

Nous proposerons une délégation de salariés syndiqués et non syndiqués pour rencontrer les responsables de l’ASRL. L’implication de tous est nécessaire !

La fusion est prévue pour janvier 2014, compte tenu des périodes de congés c’est 4 mois qu’il nous reste pour mener la lutte !

Nous ne pouvons nous contenter des déclarations de bonnes intentions de l’employeur actuel comme celles à venir le 20 juin du futur employeur !

Dans un contexte de restrictions budgétaires imposé par le conseil Général et l’ARS (agence régionale de santé), d’augmentation du chômage. Nous devons être prudents et notre seule force est notre union !

Que proposons-nous ?

  1. Construire un collectif représentatif de toutes les catégories de salariés, qui participera à toutes les rencontres.
  2. Ce collectif rendra compte en assemblée générale des salariés des avancées du dossier.
  3. L’assemblée générale sera la seule instance décisionnaire des futures actions à mener !
  4. Obtenir les accords en vigueur à l’ASRL afin de pouvoir établir un tableau comparatif, afin de proposer nos revendications pour les futures négociations.
  5. Obtenir les ratios de personnel pour des établissements comparables au sein de l’ASRL.
  6. Prendre contact avec les politiques chargés des dossiers du social au Conseil Général, les politiques locaux, et les responsables de l’Agence Régionale de santé.
  7. Utilisé le budget de fonctionnement du C.E pour d’éventuels besoin en avocat.

Cette liste n’est pas exhaustive et toutes vos propositions sont les bienvenues !

C’est bien informé que nous pourrons bien négocier. C’est ensemble, tous ensemble que nous aurons le rapport de force pour obtenir un bon accord qui garantisse nos acquis et nos emplois au Fennec.

Cette première assemblée générale est importante, car elle est constituante de notre collectif.

 

Venez nombreux avec toutes vos questions

 

La vraie transparence, c’est votre présence !

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EMPLOI – CASSE SOCIALE A MAUBEUGE

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 29 mai 2013

EMPLOI - CASSE SOCIALE A MAUBEUGE dans Actions_locales cgt-sante-action-sociale


 

FUSION DU FENNEC PAR ABSORPTION

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LES ACCORDS D’ENTREPRISE DISPARAISSENT AUTOMATIQUEMENT

PAR APPLICATION DE L’ARTICLE L. 2261-14 DU CODE DU TRAVAIL

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La Cgt depuis 2009 avait prévenu les salariés sur les risques de fusion du Fennec dans l’ASRL (Association Sanitaire et Sociale de la Région Lilloise), le 5 mars 2009 dans la voix du nord la direction déclarait : « Denis Cattiaux, directeur, se veut pour sa part rassurant et évoque un « apport de moyens techniques à long terme » excluant toute mise en commun des moyens ou transfert de tâches du Fennec vers l’ASRL »

Depuis 2009 la Cgt n’a eu de cesse par tract et voie de presse d’alerter sur les risques de cette fusion.

De l’autre coté nous étions accusés de vouloir faire peur aux salariés.

Aujourd’hui nous sommes au pied du mur et la vérité éclate au grand jour : le Foyer le Fennec va être absorbé par cette grande association.

Vos contrats de travail vont être transférés au nouvel employeur par application de l’article L 1224-1 du Code du travail avec l’ancienneté y afférent. Ce qui ne garantit en  aucun cas  que par la suite, ils ne puissent être modifiés. Vous pourrez bien sûr légalement être transférés dans d’autres établissements.

La convention collective étant la même celle-ci continuera à s’appliquer.

Par contre les accords d’entreprises s’appliquent encore pendant un préavis de trois mois (une durée plus longue peut être conventionnellement prévue), puis pendant un délai maximal de survie d’un an (là encore, une clause peut prévoir un délai supérieur). Code du travail Article L2261-14

Pendant le délai de trois mois un accord de substitution peut être signé.

En clair qu’allez vous perdre comme acquis dans cette fusion ?

  • 33 heures payés 39 c’est terminé se sera 35 payés 39 soit 8 h de plus par mois
  • Les horaires pourront dorénavant être modifiés unilatéralement par l’employeur sans que nous puissions nous y opposer. Ils sont au fennec protégés par un accord !
  • La mutuelle n’est plus garantie dans sa forme actuelle, voir elle peut totalement disparaître
  • Les congés payés seront comptés en jour ouvrables et non en jours ouvrés, soit une perte de plusieurs jours de congés
  • Le lundi de pentecôte sera supprimée ou vous devrez travailler une journée de « solidarité » non payée !
  • L’accord des veilleurs de nuits disparaitra automatiquement

Tous les salariés sans exception sont concernés, service généraux, A.M.P, E.S,M.E Infirmières, Cadres, Veilleurs de nuits, Entretien, cuisine, lingerie…

En bref tous les accords avantageux du Fennec seront supprimés par cette fusion nos informations sont facilement vérifiables sur internet et auprès des services de l’inspection du travail.

Nous devons donc obtenir par la mobilisation de tous, un accord de substitution signé par l’ASRL qui garantisse TOUS NOS ACQUIS au Fennec

ATTENTION : Les engagements pris par l’actuel employeur « association le Fennec » n’ont AUCUNE valeur juridique. Seuls les engagements signés par l’A.S.R.L auraient une valeur.

MONSIEUR DANIEL INSPECTEUR DU TRAVAIL À MAUBEUGE
CONTACTÉ LE 24 /05/2013
CONFIRME EN TOUT POINT NOS PROPOS SUR LES ACCORDS COLLECTIFS ET LES RISQUES DE MUTATIONS.

VENEZ NOMBREUX

6 JUIN 2013 A 10 HEURES

SALLE POLYVALENTE DE LOUVROIL

(à coté de la mairie)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES SALARIÉS

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DÉBRAYAGE DE 10 HEURES A 12 HEURES POUR PERMETTRE A TOUS DE PARTICIPER

 -

Ne soyez pas naïfs et naïves, ne vous contentez pas des affirmations de la direction qui veut à tout prix, éviter un conflit.

Après il sera trop tard, il en va de votre avenir au Foyer et de vos futurs conditions de travail !

Ouvrons le débat ensemble, entre salariés et choisissons ensemble comment collectivement nous pouvons répondre à ce nouveau défit ! 

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TRACT à télécharger  fichier pdf tract fusion n-¦1

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Transports – Stibus – Victoire aux Prud’hommes

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 13 mai 2013

DANS LA PRESSE

Quarante-cinq employés de la Stibus obtiennent une victoire aux Prud’hommes

Publié le 02/05/2013
La Voix du Nord

Par MAXIME PEDRERO

Les représentants du personnel de la Stibus ont de quoi se réjouir. Quarante-cinq employés ont récemment obtenu gain de cause dans l’affaire qui les opposait, depuis novembre 2011, à la société exploitant le réseau de transport, la SEMITIB.

Le conseil des Prud’Hommes d’Avesnes-sur-Helpe a condamné en fin d’année l’employeur à rembourser des heures de travail indûment déduites à certains salariés. Chacun des 45 demandeurs a également perçu 500 € à titre de dommages et intérêts pour préjudice moral ainsi que le remboursement des frais engagés. Au total, cette décision de justice a coûté près de 33 000 € à la SEMITIB.

L’affaire fait suite à l’agression consécutive de deux chauffeurs en avril 2010. Invoquant la fréquence importante des actes d’incivilité enregistrés sur le réseau (985 entre le début de l’année 2009 et le moment des agressions), 47 salariés décident alors d’exercer leur droit de retrait du 9 au 12 avril 2010. Quatre jours qui seront retenus sur leur bulletin de salaire le mois suivant, la direction estimant que les conditions du droit de retrait n’étaient pas respectées. « L’entreprise a considéré que les salariés s’étaient planqués derrière le droit de retrait, estime Jean-Paul Triquet, représentant CGT de la Stibus. On nous a pris pour de faux grévistes qui n’avaient pas le courage de leurs opinions. »

Plus qu’un simple remboursement, la décision du conseil des Prud’Hommes est une victoire symbolique pour les représentants du personnel. « On a fait respecter les droits des salariés, se félicite Bernard Mairiaux qui a porté le dossier au nom de l’Union départementale des syndicats CGT du Nord. Il y a eu une volonté de régler ça en interne mais on s’est heurté à une fin de non-recevoir. Outre le dédommagement, on veut dénoncer le procès en suspicion qui est toujours fait aux salariés. Il faut que le dialogue social reprenne. » Une volonté également affichée par le nouveau directeur de la Stibus, Yann Wildemersch, arrivé en début d’année. « Malgré les recommandations de notre avocat, nous avons décidé de ne pas faire appel de cette décision pour apaiser les relations avec le personnel et restaurer un véritable dialogue. C’est un signal que nous avons voulu leur envoyer. »

S’il a hérité de cette situation, Yann Wildemersch ne remet pas en cause la décision de ses prédécesseurs. « Il faut soutenir les salariés quand les conditions du droit de retrait sont respectées. C’est un droit individuel qui permet de faire face à un danger grave et imminent. La direction de l’époque a considéré qu’il s’agissait d’une action collective face à un danger qui n’avait pas persisté pendant quatre jours. Je pense que j’aurais fait la même chose. »

Malgré cette victoire, les représentants de la CGT Stibus portent encore plusieurs revendications. Si les incidents à répétitions s’expliquent en partie par un climat général, ils estiment que certaines actions peuvent être menées en interne. « On n’a pas de solution miracle, mais on ne peut pas rester sans rien faire, résume Bernard Mairiaux. La sécurité du territoire ne nous appartient pas, mais une amélioration des conditions de travail pourrait éviter que l’on en arrive au pire. » Un constat partagé par la nouvelle direction qui se dit ouverte à toute proposition des représentants du personnel.

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1er mai 2013 à Maubeuge…

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 15 avril 2013

1er mai 2013 à Maubeuge... dans Actions_locales eglantine

1er mai 2013

Ensemble on se bat !

Justice sociale, Emploi, Salaires, Retraites, Conditions de travail

Rendez-vous

  • 9h30
    Départ du défilé – Espace V. Hugo, puis vers la Stèle de la Mairie de Maubeuge et retour à l’Espace V. Hugo
  • 11h30
    Vin d’honneur
  • 12 h
    Repas festif et fraternel, animations
    Barbecue, crudités, fromages, tartes
  • Adultes : 10 €
    Enfants – de 12 ans : 5 €

    Boissons non comprises

Inscriptions repas, Au plus tard le 27 avril 2013 :  cgt.maubeuge@laposte.net

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Journée du 9 avril 2013 – Déterminés et mobilisés !

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 10 avril 2013

Publié le mardi 9 avril 2013
Journée du 9 avril

Déterminés et mobilisés

Quelques 120 000 salariés sont descendus dans la rue, dans de nombreuses villes, à l’appel de la CGT, de FO, la FSU et Solidaires.

A Paris, sous une pluie battante, ils étaient 30 000 à défiler de Montparnasse aux abords du Palais Bourbon.

Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, appelle à poursuivre cette mobilisation et rendez-vous est donné pour une grande manifestation le 1er Mai.

- Voir la vidéo :  http://www.cgt.fr/Determines-et-mobilises.html

Après l’adoption par l’Assemblée, mettons la pression sur le Sénat

Par 250 voix, les députés ont adopté en première lecture une transposition de l’Accord national Interprofessionnel du 11 janvier 2013. Le gouvernement, qui voudrait que le texte soit applicable avant l’été, a décidé d’une procédure législative accélérée.
Ce texte en retient les dispositions les plus destructrices pour le droit du travail.
Même si certaines d’entre elles ont dû être corrigées suites aux nombreuses réactions que ce projet suscite, l’essentiel demeure : flexibilité, mobilité forcée, chantage à l’emploi pour baisser les salaires …, autant de reculs sociaux qui nécessitent de poursuivre l’information et la mobilisation des salariés.

Il y a urgence à continuer de se mobiliser !

Depuis des années, le Medef veut faire croire que « les licenciements d’aujourd’hui font les emplois de demain », qu’il faut flexibiliser le travail pour que « les employeurs n’aient pas peur d’embaucher ». Mais chaque jour, c’est 1 000 salariés de plus qui se retrouvent au chômage. Les plans de départs « volontaires » et le nombre de ruptures conventionnelles explosent. Dans les grands groupes, les licenciements boursiers jettent à la rue des milliers de salariés, directs et sous-traitants et continuent de ravager des pans entiers de notre économie. Et il faudrait encore flexibiliser ?! Il faudrait encore plus sécuriser les licenciements ?

L’accord Medef du 11 janvier prétend poser les bases d’un « nouveau modèle économique et social. Quelques exemples :
- il détruit les garanties collectives nationales comme socle minimal applicable à chaque salarié quelle que soit la taille de son entreprise. Il favorise les accords d’entreprise, voire le « gré à gré », en « oubliant » que le salarié n’est pas libre de ses choix, seul face à son employeur ;
- le contrat de travail signé n’est plus une garantie pour le salarié puisqu’il peut être suspendu (jusqu’à 2 ans !) par un accord d’entreprise ;
- la mobilité imposée devient la règle, même si le contrat de travail ne la prévoyait pas, avec pour sanction le licenciement si le salarié la refuse ;
- il réduit les moyens pour le salarié d’obtenir réparation auprès de la justice, par exemple en ne permettant pas de remonter au-delà de trois ans pour demander aux Prud’hommes des salaires ou des heures supplémentaires non payées. Cette mesure va particulièrement frapper les salariés des petites entreprises dépourvues de syndicats ;
- la consultation sur la réalité du motif économique s’efface derrière la négociation sur le contenu du « plan de sauvegarde de l’emploi » et le processus de consultation du CE. À quoi pourra bien servir une éventuelle loi sur les licenciements boursiers si on ne peut plus débattre de la véracité du motif économique ?

Pour faire baisser le chômage, il faut sortir du toujours plus flexible, du toujours plus précaire !

La CGT revendique :
- un droit de veto suspensif des représentants du personnel sur les plans de licenciement et les plans de restructuration, permettant la recherche et la construction de propositions alternatives aux licenciements ;
- une loi contre les licenciements boursiers et pour la reprise des sites rentables, en cas de menace de fermeture ;
- la généralisation de la présence des représentants des salariés dans les conseils d’administration et de surveillance avec voix délibérative ;
- une gestion prévisionnelle des emplois qui ne soit pas une gestion prévisionnelle des suppressions d’emplois ;
- l’encadrement des ruptures conventionnelles et la lutte contre le passage forcé à l’auto-entreprenariat ;
- des instances représentatives interentreprises du personnel pour gagner une plus grande responsabilité des donneurs d’ordre vis-à-vis de leurs sous-traitants ;
- des CHSCT centraux à l’instar des CCE, avec respect des droits et moyens pour les CHSCT locaux ;
- l’extension du contrat de sécurisation professionnelle à tous les salariés des entreprises de moins de 50 salariés et l’amélioration du congé de reclassement dans les entreprises de plus de 50 ;
- la construction d’un droit au travail à temps plein, sur un bassin d’emplois, pour les salariés pouvant cumuler plusieurs temps partiels ;
- des droits attachés à la personne, transférables d’une entreprise à une autre pour tous les salariés (ancienneté, qualification, formation, prévoyance…) à négocier au niveau des branches ;
- une taxation de tous les CDD et des contrats d’intérim, à hauteur de ce qu’ils coûtent à l’assurance chômage ;
- un compte individuel de formation opposable à l’employeur et un renforcement des droits à la formation professionnelle qualifiante pour chaque salarié, quel que soit son parcours.

Les mobilisations du 5 mars, puis du 9 avril l’interpellation des parlementaires ont permis des premiers « bougés » entre l’Accord du 11 janvier et le projet de loi adopté par les députés.

Le salarié qui refuserait une mobilité forcée ou la suspension des garanties de son contrat de travail (salaire, horaires,..) ne serait plus licencié pour « motif personnel » mais subirait un licenciement « reposant sur un motif économique ». C’est bien le moins pour tenter de respecter le droit international !

Les délais fixés préalablement au CE pour qu’il rende son avis doivent lui « permettre d’exercer utilement sa compétence » et donc ne pourront pas être inférieurs à… quinze jours.

La consultation du CE doit avoir lieu… « avant que les orientations stratégiques ne soient définitivement arrêtées » ( !).

Des représentants des salariés dans les conseils d’administration avec voix délibérative sont maintenant prévus dans les « sociétés  » qui emploient au moins 5 000 salariés « avec leurs filiales directes ou indirectes » sur le territoire national, et non plus dans les seules « entreprises » de 5 000 salariés et plus L’avis rendu par l’instance de coordination CHSCT se substitue aux consultations existantes des CHSCT… seulement « si l’accord d’entreprise le prévoit ».

Malgré les intenses pressions des patrons des assurances et de l’ensemble du Medef, la désignation d’un seul organisme de « complémentaire santé » pour toute une branche (donc permettant des droits égaux entre salariés de petites et grandes entreprises) reste possible.

Mais on est très, très loin du compte ! Ce projet de loi continue de sécuriser les licenciements et non pas l’emploi, de sécuriser la délinquance patronale et non pas les droits des salariés.

Les exigences du Medef ne doivent pas faire la loi.

Après cette mobilisation du 9 avril, le 1er Mai, journée internationale du Travail, sera un nouveau temps fort. A travers toute l’Europe, les salariés exprimeront leur volonté de voir apporter d’autres réponses face à la crise, l’austérité et la déréglementation sociale.

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Manifestation contre l’ANI à Maubeuge

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 9 avril 2013

« NOS DROITS SONT ENTRE NOS MAINS… »

Le 11 janvier, CFDT, CGC, CFTC et MEDEF ont signé un accord dit de « sécurisation de l’emploi » qui constitue un recul sans précédent des droits sociaux des travailleurs. Il suffit de voir la satisfaction du MEDEF pour comprendre que cet accord est surtout une grande victoire pour le patronat dans sa volonté constante de flexibiliser le travail, de faciliter les licenciements, de faire un chantage à l’emploi pour imposer des baisses de salaires ou des augmentations de temps de travail sans contrepartie.

Appel UL CGT Maubeuge et Environs  : 9 AVRIL 2013 : TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !

______

Aujourd’hui à Maubeuge,

Une centaine de manifestants a défilé sous la pluie, selon le parcours : place hôtel de ville, centre ville, mail de la sambre, boulevard de l’europe et retour place hôtel de ville.

CGT MAUBEUGE ENVIRONS
Album : CGT MAUBEUGE ENVIRONS
MANIFESTATION CONTRE LA TRANSPOSITION DE L'ANI 9 AVRIL 2013
34 images
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9 avril : mobilisation nationale interprofessionnelle

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 4 avril 2013

CGT

Publié le mardi 2 avril 2013

9 avril : mobilisation nationale interprofessionnelle

Vidéo et appel Clic sur le titre

Les exigences du Medef ne doivent pas faire la loi !

9 avril : mobilisation nationale interprofessionnelle dans Actions_nationales carte_de_france_manifs-4

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Communiqué CGT PSA Aulnay

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 3 avril 2013

Communiqué CGT PSA Aulnay dans Conditions de travail comm-de-presse-cgt_psa_aulnay-208x300

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9 AVRIL 2013 : TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !

Posté par cgtmaubeugeenvirons le 2 avril 2013

9 AVRIL 2013 : TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION ! dans Chômage cgt-ul-_jj-201x300

ILS L’ONT SIGNÉ, ILS VEULENT LE VOTER !

9 AVRIL 2013 : TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !

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MANIFESTATIONS DU 9 AVRIL 2013

MAUBEUGE : 9H30 – DÉPART HÔTEL DE VILLE DE MAUBEUGE

LILLE : 14H30 – DÉPART PORTE DE PARIS

Le 11 janvier, CFDT, CGC, CFTC et MEDEF ont signé un accord dit de « sécurisation de l’emploi » qui constitue un recul sans précédent des droits sociaux des travailleurs. Il suffit de voir la satisfaction du MEDEF pour comprendre que cet accord est surtout une grande victoire pour le patronat dans sa volonté constante de flexibiliser le travail, de faciliter les licenciements, de faire un chantage à l’emploi pour imposer des baisses de salaires ou des augmentations de temps de travail sans contrepartie.

Le gouvernement demande aujourd’hui au parlement de transposer cette régression sociale dans la Loi et le Code du Travail. Les signataires et le gouvernement exigent qu’il le soit sans modification.
Ce sont clairement des pans entiers de la protection sociale des travailleurs qui seraient rayés du Code du travail.

L’accord national du 11 janvier et le projet de Loi en débat début avril, c’est :

  • La généralisation des accords de « maintien dans l’emploi » avec la possibilité facilitée d’imposer aux salariés de travailler plus sans augmentation de salaire ou de geler les évolutions de salaire, avec un chantage à l’emploi
  • La facilitation du recours au chômage partiel.
  • La facilitation de la mobilité géographique imposée sur longue distance, avec en cas de refus un licenciement pour motif personnel et non économique.
  • La simplification des procédures de licenciement économique collectif : réduction des délais de consultation des Instances Représentatives du Personnel,  de recours par celles-ci à un expert économique, simplification dans l’établissement de l’ordre des licenciements et le contenu du Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE), réduction des délais de contestation…
  • La création d’un nouveau contrat de travail intermittent avec alternance de périodes travaillées et non travaillées, c’est-à-dire une forme de CDD à durée indéterminée
  • La réduction du droit des salariés à saisir la justice prud’homale : réduction des délais de saisine de la justice à 24 mois,  raccourcissement à 3 ans de la prescription (5 ans actuellement), incitation à réduire les niveaux d’indemnisation par les juges.
  • La réduction des obligations d’information et de consultation des instances représentatives du personnel.

FACE A CETTE ATTAQUE SANS PRÉCÉDENT,UNE SEULE SOLUTION :

LA LUTTE !

_______________

LE 9 AVRIL, LA CGT APPELLE TOUS LES SALARIÉS A SE METTRE EN GRÉVE ET EN MANIFESTATION POUR :

  • S’opposer à la transcription dans la Loi de ce mauvais accord qui organise un recul sans précédent des droits individuels et collectifs des salariés
  • Refuser la poursuite des politiques d’austérité et de flexibilité du travail qui conduisent à la récession et à l’aggravation du chômage
  • Exiger une autre politique et des réponses nouvelles apportant droits sociaux, relance de l’emploi, augmentation des salaires et des pensions.

NOS DROITS SONT ENTRE NOS MAINS, Á NOUS DE LES FAIRE RESPECTER !

Signons massivement la pétition en direction des parlementaires afin d’interpeller nos députés et sénateurs, exiger qu’on en finisse avec la politique libérale que continue le gouvernement actuel et qu’on construise enfin réellement de la sécurité pour l’emploi des salariés.

Participons, toutes et tous, aux manifestations prévues dans tout le pays.

La  Crise c’est Eux, la Solution c’est Nous !

__________________

Pétition à télécharger  fichier pdf p-tition vos droits sont entre vos mains               
Appel FTM-CGT à manifester 9 avril 2013
  FTM-CGT
fichier pdf D+®claration FTM CGT – Appel +á la manifestation du 9 avril 2013

Accord ANI du 11 janvier : Plus de 1 200 militants, responsables et élus socialistes lancent un appelLIRE

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