29 février 2012 – Maubeuge – Jeumont
Posté par cgtmaubeugeenvirons le 29 février 2012
Manifestation contre l'austérité, les salaires, l'emploi UL Maubeuge - CGT JSPM AREVA Jeumont
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Hier à MAUBEUGE, à 9H30, à l’appel de l’Union locale de MAUBEUGE et environs à manifester contre « l’austérité », une cinquantaine de camarades était au rendez-vous.
L’Union locale de MAUBEUGE et environs a alors proposé de se rendre à JEUMONT où 350 salariés de JSPM filiale AREVA, en grève, devaient défiler le matin dans les rues de la ville pour « les salaires » et « l’emploi » (ce qui rejoignait la lutte contre l’austérité), proposition qui a été acceptée par majorité, et les camarades se rendu en caravane de voitures à JEUMONT pour manifester avec les salariés de JSPM.
L’après-midi, les Unions Locales AUNOYE-AYMERIES et MAUBEUGE et environs ont rejoint par bus la manifestation départementale à Lille prévue à 14 H 30 (voir ci-dessous article VDN)
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MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE à LILLE à l’appel de la CGT
1 000 participants (800 CGT, 150 solidaires, 25 Fsu, 25 Unsa).
Dans le cadre de la journée de lutte européenne du 29 février, ce sont au total, près de 2.000 personnes qui ont manifesté dans le département.
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DANS LA PRESSE
LA SAMBRE
http://www.dailymotion.com/video/xp4s5e
LA VOIX DU NORD
Les salariés de JSPM étaient encore dans les rues hier, mais pas tout seuls…
jeudi 01.03.2012, 05:21 – La Voix du Nord
Devant les grilles de l’entreprise, tous ont voté une motion pour annuler le gel des salaires.
| LES VISAGES DE L’ACTUALITÉ |
À l’entreprise JSPM, filiale d’Areva, depuis ce début de semaine, les jours ont tendance à se suivre et à beaucoup se ressembler. Après un sérieux coup de gueule lundi devant les grilles de l’entreprise jeumontoise, c’est dans la rue que plus de deux cents des salariés ont décidé de porter leur revendication. Et ils n’étaient pas les seuls…
PAR NATHALIE WAROUX
maubeuge@lavoixdunord.fr PHOTOS « LA VOIX »
Les salariés de JSPM ont démarré très tôt leur journée d’action. Dès 7 h 30 avec un piquet de grève devant les grilles du site jeumontois. Les rencontres avec la direction de l’entreprise, suite à un premier débrayage lundi, n’ont pas eu le succès espéré. Le gel temporaire des salaires et rémunérations les a incités cette fois à « gueuler » dans la rue. En tête de cortège, Bernard, 56 ans, demande qu’on reconnaisse à juste titre le professionnalisme des travailleurs de l’entreprise : « Et cela passe par une augmentation de salaire ». Ce père de famille totalise 37 ans de boîte et il est payé « avec (s)es primes, environ 2 000 euros brut ». Les primes, qui pourraient atteindre les 850 euros brut (dont 500 euros provenant du groupe), ne suffisent pas. « Une prime c’est temporaire ; et je pense que le gel des salaires va s’inscrire dans la durée. » Dans cette perspective, il ne voit pas bien l’avenir que peuvent avoir ceux qui débutent aujourd’hui avec leurs « 1 200 euros brut ». Derrière lui, Mickaël, 40 ans, a lâché Sevelnord et son poste d’agent qualité pour un contrat de qualification à JSPM avec CDI à la fin. Mais ça, c’était avant le plan d’action « Areva 2016 », car de CDI aujourd’hui il n’en est plus question, « juste des CDD, pour mon cas, jusqu’en septembre », pour d’autres jusqu’en juillet, ou encore des propositions de postes en CDI, mais dans d’autres sites du groupe. Une « avancée » locale qui n’empêche pas les salariés de maintenir leur mot d’ordre : « Pas de travail le samedi et respect des 7,7 h par jour. » Des mesures applicables de suite, accompagnées d’une motion visant à faire annuler le gel des embauches et des salaires, car « les salariés ne doivent pas payer les erreurs et les investissements du groupe ». Ils n’en démordent donc pas, « nous voulons 2,5 % d’augmentation avec un plancher de 70 euros pour tous ». La semaine prochaine, une action unitaire est d’ailleurs prévue dans toutes les usines du groupe Areva.
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